Qui
sommes-nous ?

Pour aller plus loin

Les sources

Ignace de Loyola

Notre démarche est fondée sur l’expérience de discernement qu’a faite Ignace lors de sa conversion.

Dans cette expérience fondatrice, Ignace a pris conscience qu’un projet de vie particulier provoquait une joie qui dure et donne de l’énergie, à la différence d’autres orientations possibles qui laissent sec et mécontent.

Les pensées qui provoquent une joie qui dure, Ignace les dit inspirées par le « bon esprit ». Les pensées qui laissent sec et mécontent, il les dit inspirées par le « mauvais esprit ».

Parvenir à discerner ce qui nous fait du bien et ce qui nous fait du mal, nous permet d’orienter notre vie personnelle et collective dans le sens de la Vraie Vie.

Karl Rahner

Karl Rahner estimait que le temps du concile Vatican II invitait la tradition ignatienne à créer une nouvelle sorte d’Exercices Spirituels, complémentaires aux Exercices traditionnels, qui seraient communautaires plutôt qu’individuels.

« Le théologien jésuite Karl Rahner, affirmait que (…) ces nouveaux Exercices opèreraient une véritable révolution dans la manière de penser la spiritualité et de pratiquer la prise de décision en Eglise ».

Extrait de : Christian GRONDIN, « Ce ne sont pas la chair et le sang… Les conditions bibliques de l’élaboration de l’élection dans la pratique des Exercices spirituels d’Ignace de Loyola », Tome I, Thèse de doctorat, Université Laval, Québec, 2013, p. 224.

Herbert Alphonso

Nous nous basons sur la conception qu’a Herbert Alphonso du but des Exercices : découvrir l’orientation fondamentale de notre existence. Ce pour quoi nous sommes, ici et maintenant, sur terre.

Pour désigner l’orientation fondamentale de notre existence, comme personne et comme groupe, on parlera souvent de charisme. Nous utilisons, quant à nous, le terme : « Nom de grâce ».

Détecter quels sont notre nom de grâce individuel et notre nom de grâce commun nous aide à voir rapidement si les choix à opérer vont dans le sens de ces orientations fondamentales de notre raison d’être.

Marshall Rosenberg

Marshall Rosenberg enseigne comment développer l’empathie envers autrui et envers soi-même grâce à la prise de conscience des ressentis et des désirs/aspirations/besoins qu’ils révèlent.

Selon Marshall Rosenberg, la clé d’une connexion empathique avec soi et avec autrui réside dans la prise de conscience du ressenti (sensations/sentiments) et des désirs/aspirations/besoins de l’autre ET de moi-même. Les bonnes questions à nous poser sont :

  • Qu’est-ce que je ressens ici et maintenant ?
  • Quels sont mes désirs/aspirations/besoins ici et maintenant ?
  • Que ressent l’autre ?
  • Quels sont ses désirs/aspirations/besoins ?

Les désirs/aspirations/besoins/ humains sont universels.  
Dès lors, en prendre conscience et les honorer est source de communion.

L’apport de l’équipe ISECP

Nous sommes les héritiers de l’équipe américano-canadienne qui a élaboré et diffusé ISECP (Ignatian Spiritual Exercices for the Corporate Person) vers les années 1990.

Leurs noms : Jim Borbely sj, Maria Carew rshm, John English sj, John Haley, Judith Roemer, George Schemel sj…

Leurs outils sont publiés dans leur manuel en anglais et synthétisés dans leur sigle ci-joint.

– Les quatre carrés stylisent le cycle du pouvoir et de l’énergie : 

évaluer, recommander, décider, agir. Un organisme qui n’évalue pas

son action perd son énergie ainsi que son pouvoir sur l’environnement.

– Les trois lignes se réfèrent aux trois niveaux de conversation 

spirituelle : Identité-Vocation-Mission

– L’ensemble du sigle évoque le cycle Vie-Mort-Résurrection par lequel passe toute réalité vivante confrontée à un environnement changeant.

Ces notions sont développées dans le manuel ESDAC en ligne.